- EAN13
- 9782882504500
- Éditeur
- Noir sur Blanc
- Date de publication
- 12/01/2017
- Collection
- Essais et documents
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Bouffées d'ostalgie
Fragments d’un continent disparu
Louis-Bernard Robitaille
Noir sur Blanc
Essais et documents
Autre version disponible
L’ostalgie – la nostalgie de l’Est – est une mode qui connut un succès certain
en ex-Allemagne de l’Est après la chute du mur de Berlin. La Trabant devint un
objet culte, on collectionna les insignes et les képis de l’Armée rouge. À
Moscou, à peu près à la même époque, des retraités manifestaient sur la place
Rouge en brandissant des portraits de Staline. Car le totalitarisme avait ses
avantages : on vivait dans la pénurie et sous contrôle policier, mais
l’économie de marché n’existait pas, les loyers étaient insignifiants, la
convivialité primait sur la course à l’argent. Le communisme avait été un
enfer indiscutable, mais pavé des plus formidables intentions. D’où son
pouvoir de fascination, même au-delà de sa mort. Entre la fin du mois
d’octobre 1976 et le mois de février 1977, alors qu’il est correspondant à
Paris pour le quotidien de Montréal La Presse, Louis-Bernard Robitaille fait
la découverte de cet animal historique bizarre au cours de quatre voyages
successifs à Berlin-Est, à Prague, à Varsovie, puis à Moscou et Tbilissi.
Moscou ressemble à s’y méprendre au 1984 de George Orwell, mais la Pologne vit
déjà en liberté conditionnelle : le système paraît indestructible, cependant
les fissures sont déjà visibles. Au fil de ses rencontres, Robitaille cherche
à comprendre de quelle manière le commun des mortels survit au totalitarisme :
dans un mélange de résignation, de cynisme et de débrouillardise. Né à
Montréal, Louis-Bernard Robitaille vit à Paris depuis une quarantaine
d’années, où il a été correspondant pour La Presse et L’Actualité. Après le
succès de Ces impossibles Français (Denoël, 2010), il a publié Les Parisiens
sont pires que vous ne le croyez (Denoël, 2014). Il est l’auteur de six
romans, dont Dernier voyage à Buenos Aires et La Péninsule (Notabilia/Noir sur
Blanc, 2013 et 2015).
en ex-Allemagne de l’Est après la chute du mur de Berlin. La Trabant devint un
objet culte, on collectionna les insignes et les képis de l’Armée rouge. À
Moscou, à peu près à la même époque, des retraités manifestaient sur la place
Rouge en brandissant des portraits de Staline. Car le totalitarisme avait ses
avantages : on vivait dans la pénurie et sous contrôle policier, mais
l’économie de marché n’existait pas, les loyers étaient insignifiants, la
convivialité primait sur la course à l’argent. Le communisme avait été un
enfer indiscutable, mais pavé des plus formidables intentions. D’où son
pouvoir de fascination, même au-delà de sa mort. Entre la fin du mois
d’octobre 1976 et le mois de février 1977, alors qu’il est correspondant à
Paris pour le quotidien de Montréal La Presse, Louis-Bernard Robitaille fait
la découverte de cet animal historique bizarre au cours de quatre voyages
successifs à Berlin-Est, à Prague, à Varsovie, puis à Moscou et Tbilissi.
Moscou ressemble à s’y méprendre au 1984 de George Orwell, mais la Pologne vit
déjà en liberté conditionnelle : le système paraît indestructible, cependant
les fissures sont déjà visibles. Au fil de ses rencontres, Robitaille cherche
à comprendre de quelle manière le commun des mortels survit au totalitarisme :
dans un mélange de résignation, de cynisme et de débrouillardise. Né à
Montréal, Louis-Bernard Robitaille vit à Paris depuis une quarantaine
d’années, où il a été correspondant pour La Presse et L’Actualité. Après le
succès de Ces impossibles Français (Denoël, 2010), il a publié Les Parisiens
sont pires que vous ne le croyez (Denoël, 2014). Il est l’auteur de six
romans, dont Dernier voyage à Buenos Aires et La Péninsule (Notabilia/Noir sur
Blanc, 2013 et 2015).
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