- EAN13
- 9782207125472
- ISBN
- 978-2-207-12547-2
- Éditeur
- Denoël
- Date de publication
- 15/10/2015
- Collection
- Hors collection - Récits et témoignages
- Séries
- Carte de presse
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 20 x 20 x 1,4 cm
- Poids
- 289 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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«L'agriculture fut la première grande rubrique qu'on me confia au Monde au milieu des années 1980. J'y ai appris la France vue
du sol, avec ses traditions et ses élans de modernité, ses gestes ancestraux et ses révolutions silencieuses, ses bouleversements
profonds alliant L'exode rural à une productivité si performante qu'elle fit craindre pour l'environnement. Au moment de publier ce recueil de textes, je suis saisi d'une sensation particulière face à des événements qui se répètent à l'identique, comme si le monde agricole avait le secret du temps qui ne passe pas. Le sociologue Henri Mendras avait fait scandale, en 1967, en annonçant La Fin des paysans. J'ai vu s'accomplir cette prédiction. De crise du lait en crise du porc, c'est un certain visage de la France qui s'évanouit, tandis qu'une agriculture industrielle et financière supplante un ordre éternel des champs désormais révolu.» Éric Fottorino.
Photographies de Raymond Depardon
Éric Fottorino a passé vingt-cinq ans au journal Le Monde qu'il a dirigé de 2007 à 2010. Il est cofondateur de l'hebdomadaire Le 1.
du sol, avec ses traditions et ses élans de modernité, ses gestes ancestraux et ses révolutions silencieuses, ses bouleversements
profonds alliant L'exode rural à une productivité si performante qu'elle fit craindre pour l'environnement. Au moment de publier ce recueil de textes, je suis saisi d'une sensation particulière face à des événements qui se répètent à l'identique, comme si le monde agricole avait le secret du temps qui ne passe pas. Le sociologue Henri Mendras avait fait scandale, en 1967, en annonçant La Fin des paysans. J'ai vu s'accomplir cette prédiction. De crise du lait en crise du porc, c'est un certain visage de la France qui s'évanouit, tandis qu'une agriculture industrielle et financière supplante un ordre éternel des champs désormais révolu.» Éric Fottorino.
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Commentaires des lecteurs
Les agriculteurs vont mal. Certains qui se sont endettés pour agrandir ou moderniser leurs exploitations croulent sous les dettes. Ils ont dû investir pour s'installer, puis réinvestir pour produire plus, pour obtenir de nouvelles machines, de nouvelles technologies... c'est la ...
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