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Conseillé par Michele F.13 mai 2018
Pardonnez à ceux qui ont souffert
n grand et bon roman qui vous fait voyager au cours de l'Amérique profonde et violente, humiliée par la vie et les mauvais coups, reçus et donnés. Des personnages authentiques à qui on a envie d'apporter un peu de soutien et quelques bons conseils, tout en sachant pertinemment que cela ne se passe pas ainsi, il faut assumer son destin et là, dans cette Amérique perdue, les destins sont lourds et sans appel.
Bien écrit et rythmé, se lit avec curiosité et bienveillance, en espérant que cet écrivain bientôt nous offrira d'autres lectures aussi intéressantes. -
Conseillé par o n l a l u26 novembre 2017
Les paumés de la terre
Une femme marche sur une route, accompagnée de sa fille de quatre ans. Epuisées, affamées, crasseuses, elles sont parties de chez elles il y a des heures et lorsqu’elles arrivent au motel, elles avalent un sandwich. Puis Mabel décide qu’elles ont bien mérité une chambre, même si toutes ses économies ou presque vont y passer. Quelques heures plus tard, elle tuera un homme en état de légitime défense. Personne ne l’a vue, donc personne ne sait que c’est elle la coupable, mais dorénavant sa vie ressemblera à une éternelle fuite. Parallèlement, Russell vient d’être libéré de prison.
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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots2 septembre 2017
Etats-Unis
Où fuir quand on n’a pas de famille et sa petite fille avec soi ; que l’on a tendance à se mettre dans le pétrin quoi que l’on fasse.
Où aller quand on sort de prison et que l’on sait que les frères du jeune homme que l’on a tué n’attendent que votre retour pour vous tuer.
Ces deux personnages que tout oppose et qui n’ont nulle part où aller se retrouvent dans une petite ville de Louisiane qui brûle sous le soleil de l’été.
J’ai aimé suivre ces deux âmes qui s’accrochent malgré tout. J’ai aimé le style si particulier de l’auteur, dont les phrases sont pleines de la conjonction "et". C’est déroutant, mais cela créé un vrai rythme.
Un auteur américain à la voix particulière et au discours optimiste, malgré l’Amérique qu’il décrit.L’image que je retiendrai :
Celle de l’étang au bord duquel vit le père du personnage principal Russell et qui regorge de poissons qu’il nourrit.
http://alexmotamots.fr/nulle-part-sur-la-terre-michael-farris-smith/