- EAN13
- 9782271145260
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 19/01/2023
- Collection
- Nationalismes et guerres mondiales
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Au service du maréchal ? - La légion française des combattants (1940-1944)
Anne-Sophie Anglaret
CNRS éditions
Nationalismes et guerres mondiales
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 25,00
En août 1940, le maréchal Pétain, chef de l'État français, décide de
rassembler les anciens combattants dans une organisation unique, afin de
relayer sa politique dans tout le pays. Avec plus d'un million d'adhérents, la
Légion française des combattants s'impose comme le seul mouvement de masse du
régime de Vichy.
La propagande pétainiste présente ces légionnaires comme les symboles de la
popularité du chef de l'État, mais la réalité est plus complexe. De fait, les
anciens combattants étaient déjà répartis dans l'entre-deux-guerres dans des
associations très actives dont la Légion prend, à bien des égards, la suite.
Au plus près de ses membres et de leurs activités concrètes, Anne-Sophie
Anglaret retrace la naissance, l'action et le déclin des sections de la Légion
et montre la force des sociabilités locales par-delà le changement de régime.
Elle met aussi en lumière la grande porosité idéologique entre les principes
de la révolution nationale et les associations conservatrices d'avant-guerre.
Elle permet ainsi de mieux comprendre ce qu'a été la Légion et, partant, ce
qu'a été Vichy : non pas une parenthèse, mais l'adaptation d'une tendance de
fond à un contexte exceptionnel.
rassembler les anciens combattants dans une organisation unique, afin de
relayer sa politique dans tout le pays. Avec plus d'un million d'adhérents, la
Légion française des combattants s'impose comme le seul mouvement de masse du
régime de Vichy.
La propagande pétainiste présente ces légionnaires comme les symboles de la
popularité du chef de l'État, mais la réalité est plus complexe. De fait, les
anciens combattants étaient déjà répartis dans l'entre-deux-guerres dans des
associations très actives dont la Légion prend, à bien des égards, la suite.
Au plus près de ses membres et de leurs activités concrètes, Anne-Sophie
Anglaret retrace la naissance, l'action et le déclin des sections de la Légion
et montre la force des sociabilités locales par-delà le changement de régime.
Elle met aussi en lumière la grande porosité idéologique entre les principes
de la révolution nationale et les associations conservatrices d'avant-guerre.
Elle permet ainsi de mieux comprendre ce qu'a été la Légion et, partant, ce
qu'a été Vichy : non pas une parenthèse, mais l'adaptation d'une tendance de
fond à un contexte exceptionnel.
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