- EAN13
- 9782070112289
- ISBN
- 978-2-07-011228-9
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 24/03/1992
- Collection
- Bibliothèque de la Pléiade (385)
- Nombre de pages
- 1232
- Dimensions
- 18 x 11,5 x 3,8 cm
- Poids
- 495 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 320
- Fiches UNIMARC
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Œuvres (Tome 2)
Volume 2
De Alexis de Tocqueville
Autres contributions de André Jardin
Gallimard
Bibliothèque de la Pléiade
Offres
Dans La démocratie en Amérique de 1835, Tocqueville brosse le tableau de la seule véritable société démocratique de son temps ; il en décrit la réalité et en analyse, avec une lucidité confondante, le devenir. Puis il lit : Pascal, Montesquieu, Rousseau
nourrissent les réflexions d'où sort, en 1840, la seconde Démocratie. Le nouveau livre, dont l'Amérique est moins le sujet que
la toile de fond, définit le type idéal de la démocratie et les perspectives offertes à cette idée dans les sociétés modernes. Il veut répondre aux interrogations d'une époque. Mais cent cinquante ans plus tard, alors que les circonstances qui avaient suscité ces interrogations ont disparu, questions et réponses conservent leur pertinence. L'enjeu était considérable. Il le demeure. Les survivants de 1793 avaient de la peine à concevoir que la démocratie pût déboucher sur autre chose que la tyrannie du peuple. Tocqueville, «aristocrate vaincu et convaincu que son vainqueur a raison» (Guizot), ne se voile pas la face : il évoque le péril du despotisme administratif, qui fait des individus les esclaves du pouvoir ; il peint les dangers de l'individualisme, d'où naît le désintérêt pour la chose publique ; mais surtout il rompt avec l'idée que les mêmes causes produisent toujours des effets analogues : il délivre un message d'espoir.
Son œuvre, qui révèle la nécessité et la fragilité des équilibres démocratiques, est une leçon pour aujourd'hui.
nourrissent les réflexions d'où sort, en 1840, la seconde Démocratie. Le nouveau livre, dont l'Amérique est moins le sujet que
la toile de fond, définit le type idéal de la démocratie et les perspectives offertes à cette idée dans les sociétés modernes. Il veut répondre aux interrogations d'une époque. Mais cent cinquante ans plus tard, alors que les circonstances qui avaient suscité ces interrogations ont disparu, questions et réponses conservent leur pertinence. L'enjeu était considérable. Il le demeure. Les survivants de 1793 avaient de la peine à concevoir que la démocratie pût déboucher sur autre chose que la tyrannie du peuple. Tocqueville, «aristocrate vaincu et convaincu que son vainqueur a raison» (Guizot), ne se voile pas la face : il évoque le péril du despotisme administratif, qui fait des individus les esclaves du pouvoir ; il peint les dangers de l'individualisme, d'où naît le désintérêt pour la chose publique ; mais surtout il rompt avec l'idée que les mêmes causes produisent toujours des effets analogues : il délivre un message d'espoir.
Son œuvre, qui révèle la nécessité et la fragilité des équilibres démocratiques, est une leçon pour aujourd'hui.
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