- EAN13
- 9782081502215
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 25/09/2019
- Collection
- Champs classiques
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Flammarion 8,00
Freud considérait ses Trois essais, dont l’écriture l’a occupé durant près de
vingt ans, comme une « production d’une valeur comparable à celle de
L’Interprétation du rêve ». Ils sont le lieu d’apports conceptuels majeurs,
sur la libido, la pulsion, les zones érogènes, la sublimation, la fixation, la
régression, la perversion, etc., qu’il ne cessera de reprendre par la suite.
Freud montre non seulement les racines infantiles de la sexualité adulte,
mais, plus radicalement, l’« infantilisme de la sexualité » humaine. Et il
donne à la perversion une place fondamentale dans l’histoire de chacun : elle
est « la disposition universelle originelle de la pulsion sexuelle humaine, à
partir de laquelle se développe le comportement sexuel normal ». La sexualité
freudienne n’est donc pas un instinct, elle est détachée des organes génitaux
et permet une nouvelle approche des symptômes névrotiques. Elle mène à la
conclusion qu’« il n’y a pas de différence fondamentale entre la vie mentale
des gens normaux, celle des névrosés et celle des psychotiques ».
vingt ans, comme une « production d’une valeur comparable à celle de
L’Interprétation du rêve ». Ils sont le lieu d’apports conceptuels majeurs,
sur la libido, la pulsion, les zones érogènes, la sublimation, la fixation, la
régression, la perversion, etc., qu’il ne cessera de reprendre par la suite.
Freud montre non seulement les racines infantiles de la sexualité adulte,
mais, plus radicalement, l’« infantilisme de la sexualité » humaine. Et il
donne à la perversion une place fondamentale dans l’histoire de chacun : elle
est « la disposition universelle originelle de la pulsion sexuelle humaine, à
partir de laquelle se développe le comportement sexuel normal ». La sexualité
freudienne n’est donc pas un instinct, elle est détachée des organes génitaux
et permet une nouvelle approche des symptômes névrotiques. Elle mène à la
conclusion qu’« il n’y a pas de différence fondamentale entre la vie mentale
des gens normaux, celle des névrosés et celle des psychotiques ».
S'identifier pour envoyer des commentaires.