- EAN13
- 9782246713494
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 03/03/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 18,30
Un soir de Noël au soir de sa vie, Louis Vertumne, critique redouté surnommé
par le milieu « l’atrabilittéraire », est agressé par un jeune skinhead. Le
respectable septuagénaire s’effondre, frappé à la poitrine. Une fraction de
seconde plus tard, il est debout, un couteau ensanglanté en main : à ses
pieds, c’est son propre corps qui gît inanimé. Epouvanté, Vertumne comprend
qu’il habite le corps de son agresseur, qui lui est en tous points opposé : il
est désormais Donovan Dubois, voyou inculte, sale, misérable mais dans la
force de l’âge, assassin de surcroît. Il se découvre une gentille fiancée, un
frère aîné raisonnable, un père à l’agonie et de bien dangereuses
fréquentations. Partagé entre fascination et dégoût, convaincu d’être
recherché pour meurtre, il prend la fuite. Commence une existence nouvelle, à
laquelle Vertumne-Donovan cherche à donner un sens, entre tentatives d’en
écrire le roman, tentations de s’abîmer dans l’insouciance animale et désir
d’en finir, tandis qu’il s’interroge sur la vanité de sa première vie. Après
s’être réfugié dans les bras de l’émouvante Poppée, professeur de latin et
nymphomane alcoolique dont il fait, six mois durant, sa « providence titubante
», il part lui-même à la dérive. Jusqu’à réaliser qu’il est peut-être le jouet
d’un chaman resurgi de son propre passé, un dieu malin qu’il lui faut
assassiner pour mourir enfin. Fantasme d’un esprit dérangé, comme le
diagnostiqueront les psychiatres ? Inquiétante étrangeté d’une réalité dont
les lois, comme à Vertumne, nous échappent ? Le roman demeure en cette limite
trouble, où il n’est jamais permis d’en décider…
par le milieu « l’atrabilittéraire », est agressé par un jeune skinhead. Le
respectable septuagénaire s’effondre, frappé à la poitrine. Une fraction de
seconde plus tard, il est debout, un couteau ensanglanté en main : à ses
pieds, c’est son propre corps qui gît inanimé. Epouvanté, Vertumne comprend
qu’il habite le corps de son agresseur, qui lui est en tous points opposé : il
est désormais Donovan Dubois, voyou inculte, sale, misérable mais dans la
force de l’âge, assassin de surcroît. Il se découvre une gentille fiancée, un
frère aîné raisonnable, un père à l’agonie et de bien dangereuses
fréquentations. Partagé entre fascination et dégoût, convaincu d’être
recherché pour meurtre, il prend la fuite. Commence une existence nouvelle, à
laquelle Vertumne-Donovan cherche à donner un sens, entre tentatives d’en
écrire le roman, tentations de s’abîmer dans l’insouciance animale et désir
d’en finir, tandis qu’il s’interroge sur la vanité de sa première vie. Après
s’être réfugié dans les bras de l’émouvante Poppée, professeur de latin et
nymphomane alcoolique dont il fait, six mois durant, sa « providence titubante
», il part lui-même à la dérive. Jusqu’à réaliser qu’il est peut-être le jouet
d’un chaman resurgi de son propre passé, un dieu malin qu’il lui faut
assassiner pour mourir enfin. Fantasme d’un esprit dérangé, comme le
diagnostiqueront les psychiatres ? Inquiétante étrangeté d’une réalité dont
les lois, comme à Vertumne, nous échappent ? Le roman demeure en cette limite
trouble, où il n’est jamais permis d’en décider…
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