- EAN13
- 9782358875394
- Éditeur
- Manufacture de livres
- Date de publication
- 26/09/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Depuis le début de sa carrière de bourreau en 1891, Anatole Deibler a pris
pour habitude de noter dans des carnets d’écolier de toile grise, en face de
la date et du lieu de la condamnation, les noms de chaque condamné à mort et
leur « curriculum vitae ». Une liste interminable de parricides, de satyres,
d’égorgeurs, d’assassins, d’empoisonneurs de tous âges et de toutes
conditions. Une fois l’exécution menée à son terme, Anatole Deibler complète
son catalogue : en face du nom du condamné une croix tracée à l’encre bleue
signifie qu’il a été gracié, le texte rayé d’un trait bleu, que le verdict a
été cassé, enfin, une croix rouge cerclée de noir, qu’il a été guillotiné… Ces
derniers auront le privilège de constituer ce qu’Anatole appelle « son
palmarès ». Les extraits de ces carnets sont complétés par des photos inédites
: les derniers portraits des condamnés à mort exécutés tels que conservés par
les archives de la police nationale. Au-delà du témoignage historique, cette
litanie de visages hallucinés ou résignés, apeurés ou bravaches, et ces
fragments de vies brisées donne un éclairage tout particulier sur cette «
Belle Époque », dont la nostalgie fait oublier la violence.
pour habitude de noter dans des carnets d’écolier de toile grise, en face de
la date et du lieu de la condamnation, les noms de chaque condamné à mort et
leur « curriculum vitae ». Une liste interminable de parricides, de satyres,
d’égorgeurs, d’assassins, d’empoisonneurs de tous âges et de toutes
conditions. Une fois l’exécution menée à son terme, Anatole Deibler complète
son catalogue : en face du nom du condamné une croix tracée à l’encre bleue
signifie qu’il a été gracié, le texte rayé d’un trait bleu, que le verdict a
été cassé, enfin, une croix rouge cerclée de noir, qu’il a été guillotiné… Ces
derniers auront le privilège de constituer ce qu’Anatole appelle « son
palmarès ». Les extraits de ces carnets sont complétés par des photos inédites
: les derniers portraits des condamnés à mort exécutés tels que conservés par
les archives de la police nationale. Au-delà du témoignage historique, cette
litanie de visages hallucinés ou résignés, apeurés ou bravaches, et ces
fragments de vies brisées donne un éclairage tout particulier sur cette «
Belle Époque », dont la nostalgie fait oublier la violence.
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