- EAN13
- 9782363830180
- Éditeur
- Les petits matins
- Date de publication
- 10/05/2013
- Collection
- Essais
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
SNCF et la Shoah. Le procès G. Lipietz contre État et SNCF
Le procès G.Lipietz contre État et SNCF
Alain Lipietz
Les petits matins
Essais
Autre version disponible
Jusqu'en 2001, la jurisprudence interdisait de demander réparation pour les
actes du " gouvernement illégal de Vichy ". Aussitôt levée cette amnistie de
fait, Georges Lipietz – le père d'Alain Lipietz – et son frère Guy S.
demandèrent réparation pour leur transfert et leur emprisonnement de Toulouse
à Drancy en 1944, dans le cadre de la déportation des Juifs. En 2006, le
tribunal administratif de Toulouse condamnait l'État et la SNCF. Celle-ci fit
appel et, en 2007, la justice administrative se déclarait incompétente...
C'est cette épopée judiciaire que relate ici Alain Lipietz, ainsi que les
remous qui en découlèrent dans l'opinion. Occasion d'ouvrir un débat autour de
l'amnistie et du délai pour demander justice, de la responsabilité d'une
personne morale et, bien sûr, de la responsabilité propre de la SNCF. Des
travaux historiques récents ont en effet mis au jour des archives inédites –
qui modifient radicalement l'image de la SNCF comme " entreprise résistante ",
et nous appellent à une nouvelle lecture de son rôle dans la Shoah. Autant de
questions qui convergent vers cette interrogation essentielle : pourquoi faire
justice ?
actes du " gouvernement illégal de Vichy ". Aussitôt levée cette amnistie de
fait, Georges Lipietz – le père d'Alain Lipietz – et son frère Guy S.
demandèrent réparation pour leur transfert et leur emprisonnement de Toulouse
à Drancy en 1944, dans le cadre de la déportation des Juifs. En 2006, le
tribunal administratif de Toulouse condamnait l'État et la SNCF. Celle-ci fit
appel et, en 2007, la justice administrative se déclarait incompétente...
C'est cette épopée judiciaire que relate ici Alain Lipietz, ainsi que les
remous qui en découlèrent dans l'opinion. Occasion d'ouvrir un débat autour de
l'amnistie et du délai pour demander justice, de la responsabilité d'une
personne morale et, bien sûr, de la responsabilité propre de la SNCF. Des
travaux historiques récents ont en effet mis au jour des archives inédites –
qui modifient radicalement l'image de la SNCF comme " entreprise résistante ",
et nous appellent à une nouvelle lecture de son rôle dans la Shoah. Autant de
questions qui convergent vers cette interrogation essentielle : pourquoi faire
justice ?
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