- EAN13
- 9782600314619
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2011
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Figures de l'histoire et du temps dans l'oeuvre de Rabelais
Emmanuelle Lacore-Martin
Droz
Travaux d'Humanisme et Renaissance
Autre version disponible
-
Papier - Droz 75,96
À travers un jeu narratif complexe, sans cesse renouvelé, le texte rabelaisien
manifeste avec constance le rejet d’une temporalité linéaire et vraisemblable
comme structure du récit. Sur le mode burlesque de la fiction pseudo-
historique qui joue sur la confusion des genres, il présente une dénonciation
en règle des défauts de l’historiographie médiévale et contemporaine. Le récit
n’en esquisse pas moins une poétique de l’histoire, s’appropriant à la fois le
trésor exemplaire des histoires antiques et les traditions de la mémoire des
peuples, capable aussi de transmettre à la postérité le mémorable tragique de
son époque. Ce faisant, la méditation rabelaisienne s’élargit à un
questionnement existentiel sur le temps, principe même de la création et de la
maturation de toutes choses, tandis que l’expérience humaine de sa
vertigineuse infinité est celle d’une béance, que rien ne vient combler, sinon
le détachement de l’individu à l’égard de sa propre finitude.
*[5e]: Cinquième
manifeste avec constance le rejet d’une temporalité linéaire et vraisemblable
comme structure du récit. Sur le mode burlesque de la fiction pseudo-
historique qui joue sur la confusion des genres, il présente une dénonciation
en règle des défauts de l’historiographie médiévale et contemporaine. Le récit
n’en esquisse pas moins une poétique de l’histoire, s’appropriant à la fois le
trésor exemplaire des histoires antiques et les traditions de la mémoire des
peuples, capable aussi de transmettre à la postérité le mémorable tragique de
son époque. Ce faisant, la méditation rabelaisienne s’élargit à un
questionnement existentiel sur le temps, principe même de la création et de la
maturation de toutes choses, tandis que l’expérience humaine de sa
vertigineuse infinité est celle d’une béance, que rien ne vient combler, sinon
le détachement de l’individu à l’égard de sa propre finitude.
*[5e]: Cinquième
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