Un léger passage à vide
EAN13
9782846262200
ISBN
978-2-84626-220-0
Éditeur
Au Diable Vauvert
Date de publication
Collection
Littérature générale
Nombre de pages
196
Dimensions
19,7 x 1,3 cm
Poids
172 g
Langue
français
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Confession d’un enfant du siècle, c’est le plus personnel, le plus intime des livres de Nicolas Rey qui se raconte ici pour la première fois, avec une sincérité qui émeut, sans aucun fard. On y retrouve les thèmes qui lui sont chers, l’ambiance de ses romans, la vulnérabilité et la lâcheté amoureuse, les textos dans la salle de bain, le foot, Paris, l’amitié fusionnelle…
Mais surtout, on y retrouve cette petite musique, cette grâce concise qui lui est propre, une manière de rendre universelle une sensation fugace, la vie ordinaire.
Entre rire et larmes, un très beau texte, son plus beau texte penseront beaucoup, magnifique moment de lecture émaillé de joyaux, d’images et de phrases à lire et relire comme autant de vitamines pour l’âme.

« Je m’appelle Nicolas Rey. J’ai connu un léger passage à vide entre 11 et 35 ans. Je suis en train d’écrire un nouveau livre parce que - niveau fin de mois - j’ai la corde au cou. Juridiquement, il m’est impossible d’en dire davantage.
Les deux dernières décennies de mon existence n’ont pas été franchement désagréables. Bien sûr, je redoute chaque jour, qu’en vieillissant, des catastrophes arrivent et quelque chose me dit qu’elles vont bien finir par se pointer malgré tout. »

« Et le jour J arrive. Le soir J, plus précisément. La nuit J + + + . Le grand saut. Marion vient de finir le landau pour le petit. Son accouchement n’est prévu que dans une semaine. Je suis à trois grammes de cocaïne par jour. Je bois dès le réveil. Je m’enfile douze Xanax 50 milligrammes et sept Stilnox toutes les 24 heures. Je vous fais grâce des digestifs et de la codéine. Tout va presque bien. »
...
« C’est une histoire triste, vous comprenez. Une histoire que peu de gens peuvent comprendre. Une histoire destinée à une poignée de téléspectateurs qui se reconnaissent en se croisant. Comment l’homme peut vivre après ça ?
On laisse une lettre ? Pour dire quoi ? Sans se parler depuis des mois, on s’est déjà tout dit. L’aube se pointe. Il faut partir. On respire par le ventre.
Parfois, la lâcheté demande infiniment de courage. L’homme sort de la maison. Est-ce qu’il va se retourner ? Est-ce qu’il va jeter un dernier oeil sur sa famille ?
On préfère ne pas savoir. C’est son histoire. C’est son intimité. »
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