- EAN13
- 9782200289898
- ISBN
- 978-2-200-28989-8
- Éditeur
- Armand Colin
- Date de publication
- 19/03/2014
- Collection
- Hors Collection
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 23,5 x 15,3 x 1,5 cm
- Poids
- 458 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le Canada - Puissance internationale
Puissance internationale
De André Siegfried
Préface de Jean-Michel Lacroix
Armand Colin
Hors Collection
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Auteur du célèbre Tableau politique de la France de l’Ouest, ouvrage fondateur de la sociologie électorale, André Siegfried (1875-1959) fut aussi un écrivain voyageur, attiré par les Amériques. Si Tocqueville avait fait découvrir les États-Unis aux Français, pour Siegfried ce fut le Canada. De ces séjours, il tira un livre majeur, Le Canada puissance internationale (1937), réédité ici avec une introduction de Jean-Michel Lacroix.
Siegfried est marqué par la lutte entre un axe Nord-Sud et un axe Est-Ouest, entre la géographie – quasi jumelle de celle des États-Unis – et l’histoire encore courte du pays. Il pointe aussi un risque majeur d’américanisation alors que les liens avec la couronne britannique se distendent et dont il fait le véritable fil rouge de sa démonstration. Le Canada, devenu anglais, n’a pas pu absorber le groupe français et cette dualité fondatrice, ouverte ensuite à d’autres apports extérieurs, va devenir l’une de ses caractéristiques.
Siegfried saisit l’émergence du Canada comme une puissance qui compte dans le monde. Il a fort bien décrit ce qui fait le paradoxe canadien : une création fragile qui pourrait se maintenir indéfiniment. Jusqu’à présent les faits lui donnent raison.
Préface de Jean-Michel Lacroix, professeur émérite à la Sorbonne et vice-président de l’Institut des Amériques.
Siegfried est marqué par la lutte entre un axe Nord-Sud et un axe Est-Ouest, entre la géographie – quasi jumelle de celle des États-Unis – et l’histoire encore courte du pays. Il pointe aussi un risque majeur d’américanisation alors que les liens avec la couronne britannique se distendent et dont il fait le véritable fil rouge de sa démonstration. Le Canada, devenu anglais, n’a pas pu absorber le groupe français et cette dualité fondatrice, ouverte ensuite à d’autres apports extérieurs, va devenir l’une de ses caractéristiques.
Siegfried saisit l’émergence du Canada comme une puissance qui compte dans le monde. Il a fort bien décrit ce qui fait le paradoxe canadien : une création fragile qui pourrait se maintenir indéfiniment. Jusqu’à présent les faits lui donnent raison.
Préface de Jean-Michel Lacroix, professeur émérite à la Sorbonne et vice-président de l’Institut des Amériques.
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